Qui suis-je ?
Je m’appelle Émilie et je suis la rédactrice du blog Nantes Végétal. Après sept belles années passées à Paris, j’ai choisi de me réinstaller dans le centre de Nantes début 2017. Autant vous dire que la ville avait bien changé depuis mon départ en 2009.
Je suis passionnée par ce ce que l’on appelle la « bonne bouffe » et plus globalement le bien manger et l’alimentation respectueuse.
C’est pourquoi je sillonne les restaurants depuis plus de 15 ans à la recherche d’adresses savoureuses et qui ont un truc en plus. Cette passion m’a conduite à ouvrir une première version du blog en 2013 lorsque je résidais encore à Paris.
Depuis mon installation sur Nantes, mon implication politique a beaucoup évolué, m’amenant à m’investir personnellement dans des combats intimement liés tels que l’écologie, le féminisme et la justice sociale.
Professionnellement, j’exerce le métier de consultante webmarketing en freelance depuis 2016 après 8 années passées au sein d’une agence conseil en marketing internet reconnue, d’une entreprise leader de la robotique et d’une startup labellisée FrenchTech. Pour tout projet de développement de votre activité sur le web (community management, référencement naturel, rédaction web), vous pouvez me contacter directement via mon portfolio.

Qu’est-ce que Nantes Végétal ?
Nantes Végétal est l’illustration de changements majeurs dans mon rapport à l’alimentation et au monde qui m’entoure. Après cinq ans de consommation épisodique de produits carnés, j’ai décidé de passer à une alimentation végétarienne à tendance végane en 2019.
Les adresses présentées sur ce blog proposent donc toutes au moins une offre végétarienne et/ou végane. Et pour que vous puissiez trouver facilement le resto qui convient le mieux à votre humeur du moment, chaque adresse a été catégorisée suivant différents critères accessibles depuis le menu.
Le régime alimentaire
- Végétarien : le restaurant est 100% végétarien ou propose au minimum une option végétarienne en plat de résistance
- Végan : le resto est 100% végan ou propose au minimum une option végane en plat de résistance
- Végétarien sur demande : le restaurant est omnivore sur sa carte mais peut élaborer à minima un plat de résistance végétarien sur demande. N’hésitez JAMAIS à demander. Vous seriez surpris de constater que bon nombre de restaurateurices jouent le jeu, même chez les étoilé.e.s
- Vegan sur demande : vous avez compris 😉
Le budget
- € : de 5 à 15€ pour un repas (fast good et petite restauration)
- €€ : de 15 à 30€ (milieu de gamme)
- €€€ : de 30 à 40€ (haut de gamme)
- €€€€ : au dessus de 40€ (gastronomique)
Les occasions
- En amoureux·ses : le restaurant est calme, la décoration soignée, le nombre de tables restreint (exemple : Le M.Strogoff)
- Entre ami·es/en famille : l’ambiance est détendue et les prix abordables (exemple : Brunch Brunch)
- RDV Pro : le restaurant est calme, avec de petites tablées et affiche un certain niveau de prestations culinaires, la décoration est soignée (exemple : Pickles)

Pourquoi je suis devenue végétarienne
Tout simplement parce que je n’avais plus aucune raison intellectuelle et morale de ne pas l’être :
- J’ai de l’empathie pour les animaux non humains et l’idée d’avoir un chien à mes côtés et de manger des cochons par exemple (aux capacités cognitives similaires voire supérieures à celles de nos truffes) me paraissait totalement irrationnelle
- La science a prouvé depuis longtemps l’innocuité, et même les bienfaits, des régimes végétariens et végétaliens pour la santé tant que ceux-ci sont suivis avec raison (n’oubliez pas votre B12 !)
- Il n’existe plus, aujourd’hui, de freins « techniques » au fait d’adopter un régime végétarien dans un pays développé
- De nombreux commerces de bouche évoluent pour proposer des alternatives végétariennes voire véganes, particulièrement en ville (la preuve avec ce blog)
- L’industrie de la viande est le terreau de souffrances animales, de la naissance jusqu’à l’abattage, même dans le cadre du bio. En France en 2020, huit animaux sur dix n’ont connu que l’élevage intensif durant leur courte vie (58 % des poules, 99 % des lapins et 95 % des cochons). Le traitement infligé aux animaux non humains dans le cadre de leur consommation est une insulte à notre humanité et au vivant
- L’industrie de la viande est un désastre environnemental puisqu’elle :
- Est responsable à elle seule de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre
- Requiert des quantités d’eau précieuse colossales pour son fonctionnement (il faut 13 500 litres d’eau pour produire un kilo de bœuf)
- Représente 40 % des céréales produites et récoltées dans le monde pour l’alimentation du bétail, assez pour nourrir trois milliards et demi d’êtres humains
- Contribue en très grande partie à la déforestation de la forêt amazonienne dont 91 % des terres « récupérées » servent aux pâturages ou à la production de soja qui nourrira plus tard le bétail
- Manger végétarien et/ou végan, c’est délicieux et bien plus proche de nos traditions culinaires historiques que le carnisme puisque ce sont les légumes et les légumineuses qui occupaient autrefois le cœur de nos assiettes. Les reléguer au statut d’accompagnement est un changement de paradigme ne datant que de l’après-guerre

Note : un grand merci à Marine d’In Bloom Studio pour la très jolie photo de profil qui illustre l’ensemble de ce blog et à Laëtitia pour le logo du blog.