Bonbourg Restaurant : une cuisine traditionnelle solide à Viarme

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Pas toujours besoin de chercher midi à quatorze heure pour satisfaire des client.e.s pourtant désormais habitué.e.s à la nouveauté permanente. Au contraire, la satisfaction se trouve parfois dans une assiette traditionnelle bien exécutée. C’est justement ce que promet Bonbourg.

Loin des concepts (pas toujours pertinents) qui fleurissent en ville, Bonbourg a fait le choix d’être de ces bistronomiques de quartier qui régalent ceux qui y vivent et travaillent d’une cuisine de saison et de produit, sans extravagances mais toujours juste.

Et ce positionnement semble faire mouche puisque le restaurant était littéralement bondé lors de ma visite un vendredi midi. Je vous laisse toutefois apprécier l’atmosphère une fois le calme revenu,

Passée la petite déception de ne pas trouver d’entrée ou de plat végétarien au sein de la formule midi, je me rattrape sur la carte proposant plusieurs options.

Pour démarrer, les non-carnistes auront ainsi le choix par exemple entre :

• Le houmous de carotte, pavot, miel et pain rustique (8€)
• Les arrancinis mozzarella, pickles de pleurotes, huile de truffe et pecorino (10,50€)
• Les frites de patate douce, mayonnaise à l’ail noir et cerfeuil (8€)
• Les poireaux mayonnaise, sauce gribiche, câpres, croûtons, parmesan et foin de poireaux (10,50€)

Budget faisant, je passe directement au plat de résistance avec, selon l’humeur, le burger champignon portobello crispy, morbier, sauce tartare paprika, chutney d’oignons et frites maison (16,50€) ou bien le risotto de petit épeautre, pressé de courges, pecorino, champignons pickles, graines de courges et bouillon de champignons (16,50€).

Et ce sera le risotto pour cette première fois, une assiette tout en couleurs et textures, entre la mâche du petit épeautre, le fondant de la courge proposée façon pommes de terre Anna (en fines tranches grillées, un régal), la fraîcheur des pousses d’épinard, la rondeur du pecorino et le croquant des graines de courge. 100% hivernal et gourmand.

Pour le dessert, je mets de côté la carte pour lui préférer le dessert du jour, un peu moins onéreux (7,50€ contre 9,50€ en moyenne) mais tout aussi prometteur : pomme pochée au cidre, sablé breton, crème épaisse à la clémentine.

Un joli dessert aux accents locaux et qui fait une fois de plus la part belle à la saisonnalité. On se plaît à plonger le biscuit beurré dans la crème, à la recherche de fraîcheur et d’acidité. Un rappel que les choses simples sont aussi souvent les plus efficaces.

Pour Bonbourg, ses assiettes de terroir, son atmosphère bouillonnante et son service particulièrement sympa, c’est un oui. Il ne lui reste plus qu’à proposer une option végétarienne à sa formule midi et c’est le coup de cœur assuré.

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