Restaurant Habesha : un petit bout d’Érythrée et d’Éthiopie rue Paul Bellamy à Nantes

1,9K

Après le précieux Chez Fruta, je suis plus que ravie d’ajouter une nouvelle adresse de cuisine de la Corne de l’Afrique sur ce blog. Cette adresse, c’est un petit restaurant situé rue Paul Bellamy : Habesha.

Vous êtes peut-être déjà passé·e devant sans le remarquer tant sa devanture est simple. Mais il serait bien malheureux de passer à côté.

Habesha est donc une enseigne proposant des spécialités d’Érythrée et d’Éthiopie à des tarifs TRÈS abordables. Avec sa vingtaine de places assises, sa décoration sobre mais efficace et son accueil aux petits soins, elle a tout de la bonne adresse de quartier… et bien plus.

Si vous connaissez déjà un peu la gastronomie de cette région, vous savez sûrement que les non carnistes y sont particulièrement gâté·e·s. Habesha poursuit la tradition avec une section de plusieurs plats vegan dont le beyaynetu, un plat national d’Éthiopie dont je vais vous parler aujourd’hui (15€ par personne).

Celui-ci se compose d’une injera et de plusieurs ragoûts (les « wats ») qu’il est aussi possible de prendre en plats seuls si vous avez un coup de cœur pour l’un d’eux.

Si vous ne connaissez pas l’injera, il s’agit d’une galette réalisée à partir d’une céréale que l’on appelle le teff et servant de base à de nombreux plats de cette région du monde. On y dépose nos fameux ragoûts que l’on mange avec les mains à l’aide de ladite crêpe (pour les moins téméraires, des couverts sont aussi disponibles !).

Pour ce beyaynetu, Habesha nous propose les wats suivants (10€ chacun en plat seul) :

• Chouro : pois érythréens moulinés et assaisonnés d’épices érythréennes
• Ades : lentilles cuisinées
• Hamli : épinards cuisinés
• Alicha : carottes, pommes de terre, chou et épices traditionnelles

Et quel régal ! Chaque wat est parfaitement relevé et complète son voisin. L’injera ultra moelleuse et légèrement acide est le réceptacle parfait pour nos petites préparations que l’on déguste seules ou mélangées suivant son goût.

Remarquant notre coup de cœur pour le chouro, le maître de maison nous a d’ailleurs gracieusement amené une généreuse cassolette pour prolonger le repas. Commerçant comme je n’avais pas vu depuis bien longtemps.

Pour Habesha, sa cuisine de cœur, son service adorable et ses petits prix, c’est bien évidemment un très grand oui et je souhaite sincèrement que Nantes fasse davantage de place aux cuisines subsahariennes qui ont encore tant à montrer.

Cette adresse figure aussi dans les articles suivants :

• Les restos ouverts le lundi à Nantes