OHM.Town : un lieu de vie à la cuisine épatante à Chantenay (Nantes)

Vous êtes un.e habitué.e du LAB de Chantenay et de ses événements culturels ? Alors ce qui suit devrait vous intéresser. C’est par une chaude journée d’été que j’ai répondu à l’invitation d’OHM.Town, un nouveau lieu de vie situé à deux pas du Macadam (l’ensemble des plats cités dans cet article m’a donc été offert). L’objectif ? Découvrir le concept d’OHM et surtout sa cuisine.

Salle de spectacle, bar, restaurant… OHM.Town est un peu tout cela à la fois. Supervisé par Androgyne Productions qui officie déjà au Macadam, le lieu se positionne comme un carrefour et espace de rencontre pour les habitant.e.s du quartier.

Et rien n’a été laissé au hasard. À l’extérieur, de grandes tablées ainsi qu’un biergarten accueillent les déjeuners et dîners entre ami.e.s, collègues ou en famille.

L’intérieur, quant à lui, se divise en deux espaces : le rez-de-chaussée doté d’un équipement de DJing mobile ainsi que de plusieurs petites tables plutôt charmantes et un étage spacieux, privatisable et uniquement dédié à la restauration.

Et c’est bien évidemment de cette dernière partie dont je vais vous parler aujourd’hui puisque j’ai été agréablement surprise (euphémisme) par les talents du chef en place : Josselin Le Péron.

Si OHM.Town propose un menu le midi et un brunch le dimanche, c’est la très prometteuse carte du soir que nous allons découvrir aujourd’hui. Au programme : des plats 100% maison aux accents éminemment méditerranéens et levantins. Entre OHM et Morfal, je crois que nous tenons un fil conducteur.

Les entrées nous laissent le choix entre quatre options végétariennes sur les cinq assiettes proposées par le chef ainsi qu’un plat végétarien et un dessert.

Démarrons sans plus attendre avec les réjouissantes entrées du chef Le Péron et le carpaccio de melon, ricotta fumée et citrons confits, huile verte de sarriette et pickles de moutarde (11€).

Si une assiette devait résumer l’été, je pense que ce serait celle-ci. Outre ses très jolies couleurs, ce carpaccio aux tranches fines est frais, léger et rehaussé par l’excellente huile à la sarriette pour les notes végétales. Les grains de moutarde apportent un brin de croquant et la ricotta de la rondeur. Autant vous dire que je ne m’y attendais pas.

Nous poursuivons avec les piments de padron à la crème citronnée et dukkah (10€), un mélange chaud/froid parfaitement de saison et qui ne manque pas de caractère.

Parce que nous sommes d’une humeur aussi partageuse que curieuse, voici le houmous de pois chiches fumés onctueux, surmonté de pois chiches rôtis croquants, de zaatar et d’un labneh crémeux réalisé sur place s’il vous plaît (9€) !

Nous continuons avec le seul plat végétarien de la carte (sur un total de deux toutefois) et qui, comme ses prédécesseurs, se positionne davantage comme une assiette à partager : l’aubergine tigrée panée, labneh, olive de Kalamata, basilic citron et fenouillette (15€).

Bien que le carpaccio de melon ne m’ait clairement pas laissé indifférente, notre aubergine sera le clou de la soirée. Fondante à l’intérieur et croustillante à l’extérieur, on se régale de l’association estivale avec le labneh. Le petit poivron et les olives d’excellente facture apportent quant à eux une touche supplémentaire de soleil à cette délicieuse composition. Mes sincères félicitations à Josselin Le Péron. 😳

Nous clôturons ce repas plus que réussi avec la pavlova nectarines blanches, menthe, myrtilles et combawa, un final tout en légèreté bien que je recommande d’utiliser couteaux et fourchettes plutôt que cuillères pour casser la meringue (7€).

Je ne l’avais pas encore mentionné mais OHM propose aussi une gamme très sympathique de cocktails à 9€, pour certains « convertibles » en mocktails. Nous avons respectivement testé :

• Le Chantenay Boulevard : liqueurs de mûre et de pêche, jus de cranberry et d’ananas
• Le Smash My Bitch Up : aquafaba (pour remplacer le blanc d’œuf !), sucre de canne, citron, basilic

Pour OHM.Town, sa cuisine inspirée, le dynamisme de sa programmation et le charme de ses espaces extérieurs comme intérieurs, c’est un oui.

Une ombre au tableau toutefois : lors de ma visite, l’équipe était clairement en sous effectif, générant beaucoup d’attente. J’espère qu’OHM pourra recruter rapidement et trouver son rythme pour devenir un lieu incontournable de l’ouest nantais.