Célestine : un bistro de quartier brillant à Cité des Congrès (Nantes)

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C’est par un beau midi de juillet et totalement par hasard que j’ai découvert Célestine, un bistro de quartier à la devanture sobre mais à la terrasse pour partie arborée qui ne laisse pas indifférent·e.

En quête d’une adresse pour me restaurer, c’est avec plaisir que je découvre une carte aux accents tradi mais avec une possibilité végétarienne à chaque étape. C’est décidé, le déjeuner se fera chez Célestine.

Célestine doit son nom à la grand-mère du co-gérant et ses assiettes de saison à la cheffe Amandine.

D’entrée de jeu, je suis séduite par l’ambiance détendue mais jamais familière du service (un exercice plus périlleux qu’il n’y paraît), confirmant la volonté des propriétaires de faire de Célestine un espace de sociabilité dans ce quartier un peu froid qu’est Cité des Congrès.

Au déjeuner, nous retrouvons la classique mais efficace formule en 2 et 3 temps et, en soirée, des tapas et autres planches apéritives à déguster accompagnées d’une quille ou d’un mocktail. Proximité vous dis-je !

Pour ce premier essai, je ne fais aucune concession et opte pour le menu en 3 temps à 23,50€, un tarif dans la norme pour le quartier.

Pour démarrer, deux entrées végétariennes (sur un total de quatre) nous sont proposées en démarrant par la carotte glacée, mayonnaise au saté et croquant parmesan. Si l’intitulé est plutôt appétissant, le dressage me met terriblement l’eau à la bouche.

Le résultat est une assiette très gourmande, généreuse en mayonnaise délicatement relevée. Pour ce prix et pour cette gamme, le contrat est clairement rempli.

Je vous laisse apprécier également les oignons brûlés, yaourt grec et pesto de coriandre, une option aussi goutue qu’inspirée.

Nous continuons avec la pastilla de légumes confits aux épices douces et crème à l’aneth, une assiette au look peut-être un peu trop simple en comparaison avec la précédente.

En bouche, le résultat est à la hauteur de la promesse avec une enveloppe croustillante, garnie de légumes de saison que l’on rehausse grâce à l’excellente sauce herbacée.

Pour terminer, je me laisse tenter par le crémeux citron vert, praliné sésame noir et meringue croustillante.

Entre acidité du crémeux, puissance du praliné et meringue croustillante ET fondante, c’est un final tout en contrastes que la cheffe nous propose. Le praliné sésame noir est pour moi la très bonne surprise de cette dernière étape, suffisamment marqué pour contrebalancer un crémeux peut-être un peu trop copieusement servi.

Pour Célestine, sa cuisine de cœur qui ne manque pas d’idées, sa très belle terrasse en été et le dynamisme qu’il apporte au quartier, c’est un franc oui. La carte change chaque semaine. L’occasion de découvrir ou redécouvrir les talents de la cheffe tout au long de l’année.