Molana : le meilleur restaurant iranien de Nantes

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C’est alors que je pensais avoir fait le tour des adresses de « cuisine du monde » à Nantes qu’un petit miracle s’est produit. Ouvert début 2024 à quelques encablures de l’arrêt Wattignies, Molana se positionne d’emblée comme l’un de mes coups de cœur de l’année.

Enseigne de cuisine iranienne et afghane, Molana tient son nom d’un poète persan considéré comme un grand maître spirituel musulman. À la carte, un joli choix de plats végétariens que la cheffe en place peut véganiser sur simple demande. Que ce soit au service ou en cuisine, on se plie littéralement en quatre pour les client·e·s chez Molana.

C’est dans un décor au mobilier familial sans ostentation que nous sommes impeccablement accueilli·e·s par le jeune serveur en place, le même qui, avec une infinie patience, s’assurera de la possibilité d’une entrée et d’un plat vegan pour votre narratrice.

Sur les six entrées proposées par Molana, pas moins de cinq sont végétariennes avec :

• La soupe dalh à base de lentilles (4,90€)
• Le kachk bademjan ou caviar d’aubergine, fromage blanc et menthe sèche (7,90€)
• Le masto khiar, yaourt grec aux concombres et herbes séchées (6,90€)

Du côté de mon accompagnateur, ce sera les samboussa végétariens farcis aux légumes, croustillants et d’une fraîcheur à toute épreuve (6,90€).

Pour moi, les délicieux falafels vegan, croquants et savoureux à souhait (6,90€).

Notez qu’un assortiment à partager pour quatre personnes est disponible au prix de 22€ avec quatre entrées végétariennes à découvrir. Plutôt malin si vous ne voulez pas choisir.

En plats, nous retrouvons les traditionnels Achak, ces raviolis frais (et maison !) aux poireaux et cuits à la vapeur, accompagnés d’une sauce tomate, d’une sauce blanche et de haricots rouges pour la version végétarienne (16€). Une assiette fondante, aromatique et très digeste à ne manquer sous aucun prétexte.

J’opte de mon côté pour le Kabuli palaw en version végane avec de délicieux épinards cuisinés surmontés d’une sauce tomate et accompagnés d’un riz parfumé aux carottes, raisins secs et pistaches, plus sobre mais tout en saveur (16€).

Si nous étions déjà absolument ravi·e·s de ces deux premiers temps, le clou du spectacle est à chercher du côté des desserts (mais malheureusement non vegan à l’heure où j’écris ces lignes).

Je commence avec les baghlavas. Proposés au nombre de trois, leur feuilletage d’une grande finesse abrite un appareil noix et miel aussi gourmand que délicat (7€).

Je poursuis avec le trio de gâteaux au chocolat au cœur moelleux surmonté d’un nappage fondant et d’éclats de pistache. Le visuel parle de lui-même, tout simplement (8€).

Je termine avec ce qui est peut-être le clou de cette carte des desserts : le cake charbati au sirop de safran et pistaches, un gâteau humide ultra moelleux aux arômes subtiles. Rien à redire (8€).

En jetant un œil à une table voisine, j’ai noté qu’un client avait pu obtenir une ardoise composée de trois gâteaux différents, ce que je recommande chaudement tant chaque dessert vaut le détour.

Pour Molana, son service parfait, ses plats maison d’une fraîcheur incomparable et sa volonté de satisfaire un maximum de régimes alimentaires, c’est un très très grand oui. J’espère que le bouche à oreille fera rapidement son œuvre pour offrir au restaurant la longue vie qu’il mérite. Et pour plus de cuisine persane, je recommande chaudement le restaurant afghan nantais Kaboul ainsi que le restaurant iranien Shab’Shabou.

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