Restaurant Minari : des classiques de la cuisine coréenne quartier Dalby (Nantes)

Alors même que j’échangeais avec une amie sur l’absence cruelle de restaurants coréens dignes de ce nom à Nantes, j’apprends non seulement qu’une enseigne coréenne vient de voir le jour dans ma ville et à une petite dizaine de minutes de vélo de chez moi.

Comme quoi, il suffit juste de le vouloir très fort. Je souhaite d’ailleurs ardemment qu’un restaurant éthiopien ouvre à Nantes. RDV dans quelques semaines pour vous dire si, oui ou non, ça a marché. 😅

Minari, c’est ainsi qu’il s’appelle, est donc un restaurant spécialisé dans les barbecues coréens et les « hot pots » tels que les classiques bibimbap.

Lors de ce test, l’enseigne ne proposait encore que de la vente à emporter, restrictions obligent. Toutefois, j’ai tout de suite été ravie de constater que les options végétariennes n’avaient pas été oubliées et que, au contraire, elles occupaient une place non négligeable sur la carte.

À date, sur huit entrées, trois étaient végétariennes ou vegan : le kimbap ou maki coréen (7€), les mandus ou raviolis (6€) et le japchae (6€).

Côté plat, c’est bien sûr le bibimbap (12€) qui est proposé en végétarien sur demande.

J’opte donc pour le kimbap en entrée : un rouleau de riz aux carottes, épinards, radis noirs et jaunes, racines de bardane et œuf.

Les amateurices de maki ne seront pas dépaysé.e.s puisque nous retrouvons le nori enveloppant un riz vinaigré et des petits légumes frais et en pickles (rappel, les meilleurs sushi végétariens de la région sont toutefois toujours chez EDO à Nantes).

C’est léger et coloré mais je relèverais peut-être davantage le contenu par une épice ou un ingrédient plus punchy. Par ailleurs, et je ne sais pas s’il s’agit d’un oubli, Minari n’avait pas fourni de sauce soja salée, ce qui constituait vraiment un manque. Par chance, j’en avais au frigo et j’ai finalement pu apprécier tout le potentiel de ce kimbap. Un petit calage à effectuer ?

Mon accompagnateur a choisi de son côté de démarrer avec le japchae, un mix de légumes sautés avec des nouilles de patates douces au tofu. J’ai totalement oublié de goûter mais il m’a assuré que c’était bon. C’est un gourmand, faisons-lui confiance.

Pour la suite, place au bibimbap bien sûr. J’ai conscience de le tester dans des conditions particulières à savoir non servi dans son bol brûlant et sans l’œuf à percer et à mélanger avec l’ensemble des ingrédients.

Ce bibimbap se compose donc de légumes cuisinés séparément (carottes, radis marinés, concombres, champignons, tofu et edamame) sur un lit de riz et surmonté de lamelles d’omelette.

Une sauce piquante est à ajouter dans le bol avant de mélanger le tout sans vergogne. Le résultat est un bol riche en saveurs, équilibré et très digeste. J’ai hâte de le tester de nouveau en conditions réelles. 😋

Lorsque nous avons passé commande, Minari ne proposait pas encore de desserts. Cela devrait être le cas très vite avec la réouverture et le service en salle. Encore une raison supplémentaire de retourner chez Minari !

Et pour conclure sur une note très positive, le restaurant propose aussi du kimchi à emporter. Nous avons testé le bocal traditionnel à 7€ dont nous n’avons fait qu’une bouchée (ou peut-être un peu plus quand même, ça chauffe un peu).

Pour Minari, sa carte végé friendly, son délicieux kimchi et son accueil tout doux, c’est un oui.

L’enseigne est désormais accessible sur place et apporte un peu de dépaysement en plein cœur de Dalby (comme un restaurant thaï de Nantes bien connu mais ça, c’était avant le Covid 😞). N’oubliez pas bien sûr de réserver si vous souhaitez apporter un peu de Corée chez vous.